la pute du président, chéri, tu étais.
12 mars 2013
laisse-moi me faire bien comprendre, c’est moi que j’aimais à travers toi. Tu n’as été qu’un marche-pieds pour que j’éprouve la médiocrité, pour savoir ce que c’est. La médiocrité m’ennuie, reprends ton tabouret, garde-le bien précieusement pour te hisser et regarder de loin les mondes que tu n’atteindras jamais.
Personne n’embrasse une boule de neige, sauf pour voir comment ça fait. Tu n’as rien à voir avec cette histoire. Je suis bien contente d’avoir fait mes courses, d’avoir mangé mes courses, maintenant je repars faire d’autres courses. Ne te méprends pas, chéri, tu étais la pute du président, et je suis le président.
J’étais de si mauvaise humeur hier, c’est toujours comme ça les descentes de scène, on était à la Cigale avec Océane samedi soir, c’était fou, c’était beau, on était comme à la maison, une maison avec 800 invités bien assis bien au chaud, on leur avait fait à manger, pendant deux heures ils ont mangé et nous on était bien fières en tant qu’hôtes que nos invités repartent avec le ventre plein. C’est ça la vie, tu chauffes, tu brûles, le lendemain faut faire la vaisselle, et puis tu retournes faire des courses. Ca n’est pas plus compliqué, calmez-vous nous avons la situation bien en main.
Calmez-vous nous avons la situation bien en main.
Embrasse la et ferme la porte en partant, c’est tout ce qu’on te demande. Plus de su-su-summertime sadness dans mon équipe. Ou si, on l’attend, on la chérit, parce que si elle arrive ça veut dire qu’elle n’a jamais été aussi près de repartir. C’est moi le président. Okay ?