28 octobre 2012

deux fois six douze ça fait douze paires d’yeux, un carton d’oeufs entier qui sont sur nous en train de manger des popcorns alors qu’on sait tous que ça nourrit rien du tout, les bruits qu’ils font avec leur bouche faut voir y’en a qui retiennent, y’en a qui crient y’en a qui sautent y’en a qui s’en foutent y’en a qui époussètent avec leur petit doigt les miettes et d’autres qui sont en dessous la bouche ouverte en attendant de récupérer, les miettes, pour se les enfiler ou les réparer. Ca dépend des heures, ça dépend des rues, ça dépend de la couleur des yeux du garçon au feu rouge qui trouve que mon scooter en a une jolie de couleur, ça dépend de rien du tout d’un souvenir ou d’un prisme, parce que quand on regarde bien les choses sans astigmatisme, bien en face bien droit réglo, une fois que t’as mangé un moelleux tu peux pas regretter de plus posséder les oeufs qui t’ont servi pour le préparer, c’est comme ça les choses changent d’état, jamais ta farine dans son champ elle se serait dit qu’elle allait frayer avec des oeufs CAT0 du Maine-et-Loire, jamais ils auraient pensé qu’ils deviendraient copains au point de se faire un jam gateau ensemble et surtout ils ont rien demandé mais putain ça les arrange bien parce qu’entre une farine et un moelleux je suis désolée faut arrêter de se plaindre cinq secondes, le moelleux gagne haut la main, à moins que j’aie pas compris mais si je crois que j’ai très bien compris.

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