Si tu mens, mens bien.

10 septembre 2012

Du plus loin que je me souvienne, non rien mais j’avais juste envie de commencer par « du plus loin que je me souvienne ». C’est drôle quand ce sont des blogs de modes qui partent comme ça dans des envolées lyriques j’ai toujours envie de dire oh mollo jolly jumpy y’a pas Estrosy derrière la porte avec ta broche de chevalerie des arts et des lettres tu peux te détendre.
Cette nuit j’ai rêvé que j’étais dans un bus qui faisait le tour d’un pays de l’est (ou alors c’était le département 57 en tout cas il y avait beaucoup de boue par terre) et je regardais un film assise à côté d’un gars qui portait une fine chemise et rien que d’imaginer que parfois il puisse se dire, même pas à haute voix, le groupe de mots « fine chemise » oh misère j’avais envie de lui claquer une beigne. D’ailleurs je prends jamais de « tarte fine » à cause des mêmes pulsions de violence, j’ai pareil avec le mot « synthèse » mais heureusement c’est plutôt rare comme dessert à la boulangerie. Bref le gazier était pas désagréable et il se tortillait à côté de moi donc que je lui fais, si t’as un truc à dire dis-le, je voudrais continuer de regarder La Momie tranquille (c’était la Momie qui passait dans le bus) (j’adore ce film) (I-mo-tep, I-mo-tep)(le mec qui joue Imotep ressemble vachement à Cut Killer) et le gars s’appuie sur une fesse et me dit « tu veux pas mettre ta tête sur ma ratte ? Ca me ferait du bien ». Non mais je vous jure hein croiser des gens dérangenight la journée passe encore mais c’est pas vrai ça me suit est ce que vous vous rendez compte !
Mais c’est pas ça que je voulais raconter. CA COMMENCE ICI POUR CEUX QUI ONT LA FLEMME
En me levant je me suis rappelée d’une amie avec qui j’ai dû traîner oh allez disons assez longtemps pour que je connaisse la forme de son frifri et je pensais à cette fille et notamment à une expression qu’elle avait utilisée et m’avait fait rire de l’au delà, il s’avère qu’elle avait eu des relations sexuelles assez fournies avec une sorte de craspeck un peu chanteur un peu loup et qui était défoncé à quelque chose qui lui faisait avoir cette voix nasale insupportable avec le même effet que « fine chemise » mais j’acceptais le gars car il avait un ami gay que j’aimais bien et avec qui on dansait le tango dès qu’on pouvait, et c’est rare de nos jours d’avoir un partenaire de danse binôme, je veux dire on danse un peu chacun pour soi nowadays d’ailleurs je sais pas si à l’époque il savait qu’il était gay. Toujours est-il que notre craspeck faisait croire à mon amie qu’il avait quelques petits problèmes de santé notamment la bipolarité qui influait tenez vous bien sur un SEUL ELEMENT de son comportement : les meufs. Donc voilà le topo, il se tapait des meufs à tout va, en plus de ma copine qui était appelons-la sa périodique, et quand elle le cramait (il n’était pas très malin mais nous avions le sens de la détection de métal également) (se poster devant chez un gars pour voir s’il rentre avec une meuf, c’est ce que j’appelle de la détection de métal) il se mettait à convulser, à invoquer oui oui invoquer sa mère qui avait été absente et qui vivait maintenant à la Réunion (lien de causalité svp ?) et à se rouler par terre comme si on allait réagir comme dans un film à savoir « non je t’en prie (serrage de nez pour les larmes) tu te fais du mal, (prise de la tierce tête pour l’apporter contre son sein, bercement) shh shh, voilà je suis là, je suis là. Sauf qu’ils connaissaient pas la troupe, c’est pas exactement comme ça qu’on a été éduquées sentimentalement puisque c’était la grande époque du RnB drama sur MTV qui était quali en ce temps. Donc on le laissait là à se rouler avec sa tête de bite (j’aimais pas beaucoup ce garçon mais est-ce nécessaire de le préciser) et on rentrait se faire un café (parce qu’on avait quand même posté toute la nuit, à un moment faut laisser le corps se reposer). La procédure était toujours la même : elle regardait loin avec sa tasse de mauvais jus (sa mère achetait du café premier prix mais qui peut l’en blâmer et en plus ça ne rentre pas dans l’histoire. Ensuite une larme coulait sur sa joue (rappel : RnB, MTV, grande époque) elle se levait en disant « Pfutaiin » et en serrant le poing jusqu’à ce qu’il devienne tout blanc (elle était restée des ANNEES avec un autre tocard qui faisait ça quand il s’énervait contre elle, pour lui signifier qu’il allait PAS lui taper dessus MAIS que c’était pas l’envie qui lui manquait (super, très original) puis elle débarrassait son café et c’est le moment où j’allais dormir parce que je rappelle quand même que je faisais tout ça bénévolement.
Ca a duré quelques mois de tango avec l’ami gay pendant que ma collègue se faisait faire par un hippie, … (… <- = "fine chemise.) quand tout à coup, un après midi elle s'est réveillée avec quelque chose d'anormal dans ses fondations. ce qui l'a conduite d'examens en examens pour finalement prendre conscience que le tocard lui avait refilé des goodies dans la chatte, notamment des morpions, un petit Chlaemedya (si j'ai une fille je l'appellerai comme ça pour le devoir de mémoire) et d'autres trucs que vous ne voulez pas que je développe mais dont je dirai seulement qu'elle disait : "j'ai la cocotte qui pleure", ce qui m'avait fait beaucoup rire. Le babos en pantalon en lin (non mais allo quoi) a été éliminé et depuis elle s'est mariée, s'est investie à fond dans l'Islam et elle est enceinte de multiples enfants. Je ne pense pas que son mari soit au courant de cette aventure, mais je voudrais juste dire que voilà la moralité : si tu mens, mens bien.

Une Réponse vers “Si tu mens, mens bien.”

  1. Maheva said

    j’aimetoutdanscepost

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