Un steack tartare, ça peut être délicieux, mais ça peut rendre malade quand c’est mal fait.

24 avril 2012

j’appuierai peut-être pas sur publier, ça arrive deux fois sur une, mais j’essaye quand même. C’est Lâm qui m’a donné envie d’écrire là dessus, après que j’ai lu ça. Ouais c’est gnangnan, ouais c’est trop long, mais quand on souffre, on cherche du soutien où on peut, et avec les moyens de communication dont on dispose avec le peu de force qui nous reste. J’aime bien Lâm, je le trouve plus sympathique en vrai que sur son blog, en plus il est beau et il a de longs cheveux (et sa mère est une sorcière). J’aime bien Justine que j’ai rencontré une ou deux fois, moi je trouve qu’ils allaient bien ensemble. Peu importe. Je disais qu’on trouve le soutien où on peut. J’ai eu droit à mon petit post de blog quand j’ai quitté Mogadishow y’a de ça 8 ou 9 brumaires, lui aussi il a fait comme il a pu, je sais qu’il l’avait mauvaise, j’ai pas trop bronché parce que je culpabilisais mais aussi parce que j’étais tournée vers autre chose. Moi, d’abord, parce qu’il fallait que je trouve qui j’étais, je me sentais un peu anesthésiée dans cette relation, ce qui a du bon parce que c’est doux l’anésthésie, et que je sais que j’ai été aimée par un des huit gars les plus gentils du monde. Il aimait pas quand je lui disais qu’il était gentil, il entendait « con », mais ça a toujours été mon critère de sélection numéro 1 (ça et que mon mec ait pas une tête de français, ça m’angoisse). Même quand je sortais avec celui qu’on appelle en public Mister K rim, il était fou, ok, il était un peu simple, mais il était gentil, au fond. Donc Mogadishow, il m’a apprivoisé et il m’a aimée. Et les choses tournent. Parfois on apprivoise, parfois on se fait apprivoiser. Mais le principal c’est d’être sincère. Je me rends compte aujourd’hui combien on peut trouver de l’énergie parce qu’on aime, mais aussi combien on peut passer vite de l’admiration au mépris. Et j’écris ça sans cynisme parce que je suis dans un bon jour, sans hameçon dans la bouche qui me tire vers les Enfers de l’auto-destruction. Je crois qu’il faut soutenir ceux qui souffrent, sans parler forcément, en leur donnant de la foi. Parfois il faut serrer les dents, mais je crois qu’il n’y a pas d’autre solution, de toute façon qu’est ce qu’on va faire d’autre ? Mourir ? Il paraît qu’on n’est pas faits pour ça, et en plus la mort c’est un virus, toi tu meurs parce que tu es malheureux et ça contamine de tristesse tous les gens que tu as cotoyé. Aujourd’hui, 8 ou 9 brumaires après avoir dit bye bye à Jojo, écrit pour lui un article dans un magazine, « celui qui m’aimait vraiment » ou un titre dans le genre, je pense à lui avec bienveillance et j’espère qu’il me présentera sa femme, et qu’elle sera cool. J’attends pas de lui présenter mon gadjo, de toute façon je pense qu’ils auraient rien à se dire, mais je voudrais bien qu’il me dise, je vais bien, je suis amoureux, je voudrais que vous fassiez connaissance. La fois où je lui ai suggéré ça, j’ai cru qu’il allait me tuer, je comprends. Si le garçon que j’aime me dit ça, je n’hésiterais pas. Pourtant je comprends. Mais chaque chose en son temps. Lâm, chaque chose en son temps. Je vis une histoire incroyable et passionnée avec un garçon formidable qui a des canettes de fil de couture tout emmêlés quelque part à l’intérieur de lui. Mais il est sincère et dans la vie, « on fait comme on peut » (Anet, tu valideras cette phrase s’il te plaît). Je sais en tout cas que grâce à tout ça, je commence à savoir qui je suis, c’est reposant de ne pas tenir un meuble mal monté pour qu’il ne tombe pas. J’ai vissé mes vis, ouvert mes portes, fermées d’autres, je suis en accord et j’ai pas peur qu’on juge qui je suis. J’ai passé 4 ans dans du coton douillet, avec chaque matin un « bonjour, la plus belle fille du monde ». J’ai passé 4 années avant celles ci à tenir mille meubles mal montés pour qu’ils ne brisent pas, et Quelques années encore avant à me cacher parce que je savais pas quoi montrer. Aujourd’hui, j’ai dans ma main une main formidable, ça n’est pas reposant. Ca n’est pas rassurant. Ca peut s’arrêter aujourd’hui, ce soir, sur mon ordre unilatéral ou le sien. Mais on est sincères et on fait du mieux qu’on peut. Et c’est très beau à ressentir.

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