Le tsunami et l’enclume
6 mars 2012
Cette nuit j’ai rêvé que j’étais sur une aire d’autoroute et que la personne était partie je ne sais pas faire quel trafic dans les environs ah attendez stop j’ai un conseil à vous donner : ne vous embrouillez jamais avec la personne sur une aire d’autoroute parce que si c’est vraiment un bâtard il peut vous planter là puisque c’est lui qui conduit la 205, SIC, si vous voyez ce que je veux dire. Et dans ces cas là vous pourrez même pas « ne pas l’appeler pendant au moins quatre jours pour qu’il comprenne » (alors qu’en réalité en dessous de 9 jours ils comprennent rien) parce qu’il faut bien rentrer et y’a no way de monter avec un routier en Birkenstock. Donc vous serez obligées de le rappeler 256 fois (sic again) et de lui dire que c’est lui le plus beau, alors que vous-même vous n’y croyez plus du tout, pour qu’il vous dépose au moins autre part que dans un no man’s land où y’a pas d’adresse à indiquer au taxi.
Les femmes sont pas faibles, elles sont juste plus facilement violables donc là faudra claquer sa mouille et admettre qu’en plus de vous être rabaissée à le supplier qu’il prenne la première sortie pour faire demi tour et vous accepte en auto-stop, il va faire la tronche parce que c’est un gars et que c’est son droit, c’est comme ça que ça marche, donc ravalez, rentrez chez vous et faites-moi le plaisir de ne plus jamais répondre aux appels de cet indien. Merci, fin de la parenthèse.
Je disais :
j’étais donc là à attendre la personne sur une aire d’autoroute, et deux heures après il revient (franchement je croyais pas qu’il reviendrait, mais j’avais les clés, j’avance dans les erreurs avec l’âge) et là il se pointe costard à rayures ajustées, canotier et bouquet de fleurs des champs à la main en s’excusant d’avoir mis trop de temps pour constituer le bouquet. Minette. Minette Relou, mais Minette quand même, je suis une femme, je sais souffrir et je sais voir le bon côté des choses, sinon je me serais déjà tranché l’utéru pour mettre fin à cette mascarade où il faut SE JUSTIFIER d’être née avec une grotte et non un bâton. Putain. Le bâton chasse la grotte recueille, c’est quand même pas de notre faute.
Bon voilà, et comme j’ai trop plu (dans le sens pluie, pas le sens pécho) ces derniers temps, j’avais même pas l’émotion à la vue de ce bouquet (les fleurs des champs sont mes fleurs préférées) (putain on dirait la description sur le profil d’une meuf qui va se faire arnaquer sur adopte) et la personne était dégoûtée, parce qu’un gâteau qui brûle dans le four à la cuisine on le sent même si on est au salon…
Bien sûr avant ça y’a eu un prequel à base de tsunami, on change pas une team efficace, et il faut croire qu’entre les tsunamis et moi, y’a un truc fort, parce que depuis le premier que j’ai fait (vous vous rappelez, j’étais invitée chez Hugh Heffner et ma chambre était tellement près de l’eau que des vagues se jetaient contre ma fenêtre), c’est quasiment toutes les nuit qu’on danse la lambada, l’eau bleue marine und mich.
ahlala. Il fait froid et ça sent la clope chez moi, je vais manger un peu de saumon.
J’en conclus que tu n’as pas tenu et que tu as repris la clope ? 🙂
ce texte est une métaphore de ma life (hormis les tsunamis), shit…
[…] (les gens s’en carrent de ta gueule quand t’es en panne, faudra que j’en parle), La Personne (la même que là) tombe du ciel et me met une baffe en me disant « mets des plots orange quand tu répares une […]