00h09, je souffre, dans un silence anachorète, je crois que je viens de me casser soit tout le pied, soit au moins un vieil os qui a un nom de nuage style le cumubitus. Affreux. Le tout en voulant déplier bilou mon pieux pour travailler parce que je suis à la rue en terme de timing, mais ça c’est normal, « vous prendrez comme d’habitude ? » Dirait un patron de resto italien avec la moustache fournie et le carnet à la main. Ca a fait crac, sauf sur mon pied, et mon voisin qui n’a pas l’air démocrite et possédait un balai à portée de plafond a frappé, me signifiant à sa manière que c’était pas des heures pour se briser une extrémité. Je suis d’accord avec lui, de la même manière que sauf quand j’ai besoin d’aller chez Ikea à l’autre bout du monde, je suis contre les voitures Gasoil.
Mais enfin a-ton idée de ne pas créer du matériau mou pour les jeunes filles comme moi qui continuent à travailler au lieu d’aller dormir, alors que j’ai fait l’équivalent du temps d’une sieste en 48 h et que franchement, je suis pas plus bête qu’une autre et je mérite de dormir.
Pardon monsieur d’en dessous, je sais bien que ça n’est pas délicat de se casser le pied à des heures pareilles, maintenant vous pouvez venir me souffler dessus s’il vous plaît ?…

Tout ça pour dire qu’en 1. j’ai été mettre du vernis chez Angun samedi en rentrant de Bruxelles.
Pause : je vous en parle pas parce que loin de moi l’idée de me la raconter, mais ce week end un de mes textes a été publié dans le journal Le Soir.
Bon en 2. TOUT de suite en rentrant j’ai été chez Angun mettre du vernis (ça fait partie des trucs qui servent à RIEN à part si on peut pas se mettre du vernis seule après avoir fait un poirier sur une mine mais ça fait plaisir et ça procure beaucoup de réconfort, en plus Angun est sympa). Bon et ensuite en 3. j’ai été à la mer dimanche donc forcément vu que je viens des Vosges le premier truc que je fais en arrivant sur une plage c’est chercher des coquillages et enfoncer mes mains dans le sable « pour voir ce que ça fait ». En 3. en rentrant de la plage j’ai entrepris un collage mais je crois que je vais définitivement laisser ça à mon bro qui fait de bien plus belles choses que moi, et pour finir en troisisto. je vais porter des cartons ce matin. Il faudrait que je puisse faire un palindrome de ces actions pour les choper dans le sens inverse ni j’t’ai vu ni j’t’ai connu.
Bon c’est pas très grave hein, je raconte ça justement parce que je suis un peu secos en ce moment pour bloguer, rapport à que bon. Bref.
bisou !