A
26 septembre 2010
« SML, fais nous une analyse de « Supertunnels XXL » ! »
Autant entamer une analyse du télé 7 jours, alors non merci. J’ai été habituée à de la grande réalisation, La pêche au crabe royal dans le détroit de Bering, Extreme Makeovers, je ne peux pas regarder avec amour d’autres pâles copies frelatées comme le Whisky de Lucky Luke.
La seule chose que j’ai envie d’évoquer ce soir, c’est.
la forme des sourcils de Josef Fritzl que j’ai très précisément analysés (j’ai plusieurs photos de lui sur mon bureau d’ordinateur),
et la curry wurst.
Alors je vais m’abstenir. Je m’en vais écrire sur du papier les différentes manières d’appréhender l’heure « 2h34 » et je vous fais un bisou.
Minette Patrick, fais pas l’con
22 septembre 2010
faut que je vous dise un truc sur mon chat, promis c’était pas un teasing de comme d’habitude avec pas de jouissance au bout, mais avant ça (ça y est elle recommence…) naaan j’te jure, juste deux secondes… Avant ça je voudrais juste notifier au mec qui a inventé les croissants que franchement respect quoi. Je sais pas si c’était une erreur et qu’en fait il voulait faire une vieille miche en mode moyen Âge, mais sérieux mec, t’as assuré. Si tu m’entends depuis où tu es, sache que depuis la nouvelle école fourre tout un tas de trucs dans les croissants, style de la framboise, de la noix de coco; ou des noisettes, mais les vrais savent et on sera toujours là pour honorer ta mémoire grâce à la flamme du boulanger inconnu, (qui se trouve juste à técô de celle du soldat, beau gosse). Voilà, parenthèse terminée, évoquons Minette (je vous garantis pas que l’histoire racine soit plus fresh que la parenthèse, c’est les risques de la parenthèse acidulée).
Minette est en déprime. Elle chante du Balavoine, je connais mon chat et je le VOIS. A Lille, elle avait des amis et un terrain de baskets pour chats. A St Mandé, elle avait les toits et un journal intime qu’elle écrivait sur des pigeons taxis. Mais là, à Paris 11… Meskina elle regarde par la fenêtre en fredonnant (pas VRAIMENT mais je vous dis je connais mon chat) « qui a le droit de m’interdire d’être vivant ». Rien n’y fait, ni du thon ni du lait (équivalence de notre dinde aux marrons / Champagne) ne la font spupirer d’aise, faut que je trouve une solution sinon elle va sauter comme suit : (et on est au deuxième, voilà d’où le titre, la boucle est bouclé t’as vu que je sais ANGLER). AH.
Tu sais ça me fait quand t’as bu tellement de café que tu te sens comme un cation (le binome de l’ion)
21 septembre 2010
Avant toute chose je voudrais juste rappeler une définition pour vous expliquer combien j’ai été traumatisée pendant ma scolarité :
Un cation (du grec cata- : « en bas » et iôn : « qui va ») est un ion qui, ayant cédé un ou plusieurs électron(s), porte une ou plusieurs charge(s) électrique(s) positive(s) : à l’inverse d’un anion il contient moins d’électrons que de protons. On l’appelle ainsi car il est attiré, lors d’une électrolyse, par l’électrode négative, nommée cathode, de la même façon que les pôles de charges opposées des aimants s’attirent. Par exemple, l’ion sodium, noté Na+, est l’atome de sodium ayant perdu un électron..
« Prostum en avant des amenobis tricadant destoue lémodia afroucam propice de l’avant. En revanche arioun est aussi un élément important quandram effet des principales données ». Voilà exactement à quel genre de langage ressemble la définition précédente pour moi. Je bitais RIEN en physique, mais du style RIEN du tout. D’ailleurs c’est peut être pour pas sombrer dans l’alcoolisme que j’ai commencé à faire diversion en racontant des conneries parce que franchement quand t’es en travaux pratiques sur des chaises qui grincent, pendant 2h à devoir remplir des cases avec des petites boules reliées entre elles, et que tu grattes au hasard, c’est vraiment chaud. Parenthèse fermée, le reste de ma scolarité fera l’objet d’un autre chapitre. Tout ça pour dire qu’on n’a rien sans rien, bordel de merde.
quelle arnaque ce teasing de titre à chaque fois, je pense qu’un jour vous porterez plainte à la CAF pour escroquerie au titre.
Tout va bien mon lieutenant (qu’est ce que c’est que ce titre, qu’est ce que c’est que ce concept)
4 septembre 2010
Mais enfin à quoi vous vous attendiez ? ! Vous vouliez sentir la chaleur connue de l’instant où on tombe, être parcouru par le frisson qui fatigue la fin d’une nuit, détaler dans un couloir en vous agrippant aux murs, sentir votre dos qui s’enfonce dans un matelas, vous vouliez écrire sans relire et trouver ça beau, vous faire appeler vicomte et regarder la brume par de grandes fenêtre, vous vouliez marcher dans l’herbe au mois d’octobre, sortir de vos poches un mot plié que vous aviez oublié, dévaler une route droite en vélo, voir de grands yeux vous dévisager, ne pas avoir envie qu’un film se finisse, entendre les voix loin parce que vous êtes en train de vous endormir ?
Bien sûr que vous vouliez tout ça. 122 mots pour donner de la saveur à toute la chair qu’on touche sans s’en apercevoir. Bien sûr que vous le vouliez, alors il va falloir apprendre à faire des listes d’éternité, parce que vous ne dormirez pas toujours dans mes bras.
Donc, dans le précédent billet intitulé « Le Moka ça n’est pas une bonne trouvaille », il fallait lire rapatrier, et non rapatriller. Car le retour dans sa patrie n’a rien à voir avec la trille qui est elle d’obédience plus musicale.