Assoyez-vous, qu’est ce que j’vous offre ?*

2 août 2010

*formule empruntée à ma mamy qui fait de très bonnes choses à manger, c’est pour ça qu’aujourd’hui, « j’ai les os lourds », si vous voyez ce que je veux dire…

flashbacks et sapins vosgiens le jour, monstres la nuit
Quand j’étais petite, (attention méfiez-vous ça commence comme un film français) je n’avais pas peur de trucs genre le loup ou le Père Fouettard ou le moniteur des majorettes qui était trop gentil avec les petites filles. Non quand j’étais petite, j’avais peur que la nuit, les sapins se transforment en monstres. Alors bon, ça n’aurait pas été bien grave si j’avais vécu à Wissant au bord de la mer ou bien Place d’Italie, mais voilà, j’habitais dans les Vosges. Et qu’est ce qu’on fait dans les Vosges (à part lutter contre la pluie s’entend) ? On fait des bonbons au miel de SAPIN = y’a BEAUCOUP de sapins = potentiellement BEAUCOUP de monstres. Pour cette raison, j’ai jamais été fan de trucs qu’on fait à l’adolescence style « eh les gars, venez on prend des lampes, des cigarettes et on va camper EN FORÊT ! ». D’ailleurs lorsque j’ai regardé le projet Blairwitch, je me suis dit que si la fine équipe m’avait passé un coup de fil avant, je leur aurait expliqué très simplement POURQUOI fallait pas y aller.

Non mais ça va je vais pas mettre un intertitre à chaque fois bande de fainéants

Aujourd’hui que je vis à Lutèce, j’ai moins de problèmes de cohabitation avec les sapins trans-genres. C’est même l’inverse qui se produit, la forêt me manque comme des raisins secs manqueraient à un Muesli. Si bien que que parfois, instinctivement je vais marcher pieds nus dans l’herbe du bois de Vincennes et je pense que Francis Cabrel fait la même chose quand il veut écrire une nouvelle chanson. La première fois que je me suis vue faire ça, enlever mes balleringes, retrousser mon jean’s et marcher fragile et désinvolte © comme une chanteuse française dans un clip un peu folk, je me suis demandée si j’allais BIEN. « Et quoi encore ? Dans deux mois je porte des sarouels recyclables teints à la racine de genièvre et je vais à des débats sur la possibilité de réhabiliter les calèches à Paris ? » Me suis-je alors demandé. Mais non, ça n’est pas ce qui s’est passé.

Maintenant, quand je vais dans les Vosges, mon bastion, je suis contente de reconnaître la Reine des Près, je pense à Minette Patrick mon chat quand je vois de l’herbe à chat sauvage et j’enfile avec plaisir les chaussures de marches de ma mère (qui sont trop grandes pour moi mais tant pis) pour marcher un peu, mais pas la nuit faut pas déconner non plus. Ce que je veux dire par là, c’est que je suis bien contente d’habiter à Paris parce qu’à Remiremont ma carte UGC ferait une dépression, mais qu’un seul pique nique à Bélué ça vaut DIX MILLE B.I.A + SEIZE MILLE Schwartz + ONZE MILLE Amorino + TREIZE MILLE Little Italy. Point.
La prochaine fois je vous ferai un cours sur les plantes médicinales hahaha

Bélué, c'est CA.

2 Réponses vers “Assoyez-vous, qu’est ce que j’vous offre ?*”

  1. Jojo said

    Pour Bélué, je pense que tu mens.
    La meilleure solution, c’est encore d’ouvrir une succursale de Schwartzs là haut. Là d’accord, là on peut causer.

  2. Ulric said

     » Et quoi encore ? Dans deux mois je porte des sarouels recyclables teints à la racine de genièvre et je vais à des débats sur la possibilité de réhabiliter les calèches à Paris ?  »

    Je j’aime.
    Que de belles images d’Epinal dans cet article.

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