le Moka ça n’est pas une bonne trouvaille
31 août 2010
Par exemple tu vois a contrario, les petits crayons de papier Ikea, la Radio, les magasins Point P, tout ce qui est double, ça ce sont de bonnes trouvailles. Ou encore les cannes d’aveugles, les batteries universelles, les mediators, la fougasse, le bleu, ça oui ce sont de bien bonnes trouvailles.
Mais le moka putain, qu’est ce que c’est dégueulasse ! Ce matin je me suis faite avoir comme un lapin dans son oeuf : j’ai acheté des rochers, un paquet avec six dedans. SOI DISANT « chocolat noix de coco ». J’étais contente parce que déjà, les rochers c’est super bon et aussi parce qu’on est peu en France à aimer la noix de coco (y’a Sarah, Ophélie, Marie je crois, et moi) et donc je le disais avec un peu de chance je vais pouvoir me croquer le paquet en Suisse petit à petit dans mon coin, SAUF QUE.
Putain, je croque dans le truc et là Bam, je me dis wah ! Mais ça sent ma grand-mère dans un grand jour, comment ça se fait ? PUTAIN ! C’était MOKA slash Noix de coco ! Et pourquoi pas Banane Bolognese les mecs ! Du coup, dégoûtée, je file le paquetage à Jojo qui aime tout ce qui est à base d’un minimum de sucres, et là BAM double mauvaise limonade : « Ah, c’est bon, mais c’est pas trop bon ». Franchement faut y aller pour mettre dans la même phrase Jojo + dessert + appréciation moyenne, c’est dire si c’était vraiment dégueu.
Donc bah mes rochers je les avais sur les bras, ma mère était là mais elle fait Dukan donc à part s’il s’agit de rochers au poulet elle touche pas à ça. Du coup ils ont fini chez un mec du feu rouge qui faisait la manche, je lui ai pas demandé ses fafs mais je crois que c’était un roumain le type. Alors d’un côté j’espère qu’il se fera pas rapatriller parce que je trouve le principe vraiment ultra pd, mais dans un autre sens ça lui ferait un bon souvenir gustatif à raconter au pays quoi.
j’aime pas beaucoup les pieds des gens
23 août 2010
Ce matin j’ai croisé une personne qui possédait neuf doigts de pieds non réglementaires plus un gratuit qui ressemblait pour te donner une comparaison à un cul de joint. Alors moi je trouve que trop montrer ses pieds sans sollicitation c’est indécent, j’aurais préféré voir sa bite au mec c’est dire si je suis une intégriste des paturons, mais en PLUS de ses pieds paquets, faut noter que le type avait l’air aussi sympa qu’un brugnon pourri. S’pas mon jour.
Ouais, je juge vachement les gens à leurs extrémités, par exemple un mec qui a un gros doigt de pied rond sera plus égoïste qu’un autre dont le jules formera une petite montagne. J’ai eu le temps d’étudier plein de trucs sur les pieds vu que je les surveille tout le temps rapport à que je les aime pas, je sais même lire l’avenir sur les pieds des gens mais je vais pas m’embarquer à parler de ça maintenant sinon ça va durer plus longtemps qu’un tarot dans une maison de retraite (= jusqu’à ce que mort s’en suive AHAHAHAH)
Si l’histoire s’arrêtait là, bon j’veux dire « ok super j’aime pas les pieds blablabla » j’en ferais pas toute une pantomine, je resterais dans mon coin à guetter les arpions ennemis et basta. Non, mais le problème, c’est le moment où quelqu’un essaie de toucher MES pieds avec SES pieds. Oh mon Dieu, Oh-Mon-Dieu dans ces moments j’ai envie de faire comme Scarface à la fin du film quand il est composé de drogue et de deux mitraillettes.
Les ieps à Shreck
A l’inverse, une blague sur la thématique du pied me fera toujours rire, je pense à ce jeune homme bien sympathique qui refusait de nous accompagner à la piscine en expliquant qu’il avait ‘les ieps à Shreck », et chaque jour je lui posais la question pour qu’il me répète son excuse valable, alors je riais je riais comme un enfant à qui on fait le truc genre « coucouuuuu ».
Ma collection personnelle de pieds
Je trouve moi-même que je n’ai pas des pieds très églefins, ils ressemblent selon mon petit ami à une Renault Kangoo, et selon moi à une girafe quand j’écarte les phalanges. Mais me demandez pas une preuve en photo, parce que si vous avez suivi vous savez que je préfère vous montrer ma bite que de vous livrer un cliché de mes ceps.
il n’y a que toi pour me faire ça comme ça
18 août 2010
Alors je vous mets tout de suite au parfum, il s’agit d’une histoire de saucisse au sens litt. du terme, va falloir veiller à pas s’enflammer trop vite. J’étais dans mon habitacle spacieux et sécuritaire,
tranquille.
Quand tout à coup
j’ai ralenti, et ouvert la fenêtre parce qu’il faisait trop chaud
et là
ça a senti
la saucisse.
Ouais, la saucisse, Une Bratwurst très exactement, de celles qu’on mange après l’ouverture du Carnaval de Bâle, le matin à 7h, ou sur des bancs en sortant des magasins. Du coup de liane en liane ça senti la fête, les souvenirs et bam, c’est reparti pour une séquence diapos à l’intérieur de mon habitable, spacieux et sécuritaire.
Comme ça pendant 5 minutes, je me suis rappelée les fleurs à couper dans les champs, la musette et Anton aus Tyrol, l’accent suisse allemand qui fait comme quand on commence à avoir la grippe, Couleur 3 et Radio X les meilleurs canaux du monde.
Et puis y’a une dame qui m’a klaxonné soi disant parce que je lui prenais sa place de parkinge. Alors j’ai fait comme aurait fait mon père, j’ai enlevé ma ceinture d’un pas décidé et je me suis dirigée d’un mouvement vers la personne qui me faisait des encombrements. « Ich warte für diese Parkplatz euh.. antes de ti » je lui ai dit. Et j’ai arrêté de rêver parce que putain, j’aurais pu au moins apprendre l’allemand pendant tout ce temps…
c’est la nuit qu’on fait les meilleures soupes…
16 août 2010
Si je n’étais pas moi, des fois je m’appellerais Valérie et je serais astro-phycisienne ou bien je porterais des faux-cils. Si je n’étais pas moi, j’aurais un dégradé et je dirais « voilà voilà » pour terminer mes phrases. Je rangerais ce que je sors, tout de suite après, pour que ça traîne pas. Je fumerais des joints de temps en temps, je dirais jamais de mal et quand les gens en diraient je regarderais loin pour signifier que moi je mange pas de ce pain là. J’éteindrais mon portable tous les soirs et j’expliquerais que c’est à cause des ondes. Je saurais cuire les haricots pour qu’ils ne croquent pas, je saurais tirer un trait sur ce qui ne me plaît pas. J’aurais la voix stable et je pleurerais pas souvent, d’ailleurs quand je pleurerais comme ça serait pas souvent je dirais « ouh ça fait du bien ». J’écrirais pas ce que je suis en train d’écrire, pas besoin, j’aurais été boire un café avec une copine. J’aurais des petits genoux et je saurais rester calme en toutes circonstances. Je dirais « j’ai jamais rien cassé, ça doit sacrément défouler dis donc ». Je serais ni fière ni à faire de ce que je suis, parce que je me poserais pas la question. Je ferais rien dans la précipitation, parce que « ça sert à rien de se presser », je dirais. Je dirais tu vas bien en penchant la tête en avant. Je marcherais deux pas derrière. J’aurais pas peur parce que je ferais toujours des choses en mesure avec ce que je suis capable de faire. J’attendrais pas qu’on me regarde en se disant « elle est trop mignonne et elle a un sacré caractère ». Je garderais ça pour moi, mais je suis pas comme ça. Et si ça te plaît pas t’as qu’à remballer tes clarinettes.
voilà c’est tout !
8-7-13-24
5 août 2010
8-7-13-24
Ce sont les chiffres que la caissière m’a donné avant hier pendant que j’achetais un taille crayon en me précisant, « je sais pas d’où ça vient, mais jouez-les au Loto, ça va vous porter chance ». Et je sais pas pourquoi mais plutôt que de me réjouir j’ai pensé à Hugo Reyes, que vous connaissez tous sous la description du « gros dans Lost ». Mes démons me suivent. 8-7-13-24, quand est ce que ça va s’arrêter ? 8-7-13-24 comme un rappel à l’ordre, « tu croyais que t’allais t’en tirer comme ça ? »
Comme Hugo en moins gros j’essaie de détourner les yeux mais ça revient toujours vers moi. Et le pire, c’est que je sais qu’il n’y a rien à faire, juste attendre que ça passe.
Et j’ai même pas joué au Loto, je sais pas comment on fait.
Assoyez-vous, qu’est ce que j’vous offre ?*
2 août 2010
*formule empruntée à ma mamy qui fait de très bonnes choses à manger, c’est pour ça qu’aujourd’hui, « j’ai les os lourds », si vous voyez ce que je veux dire…
flashbacks et sapins vosgiens le jour, monstres la nuit
Quand j’étais petite, (attention méfiez-vous ça commence comme un film français) je n’avais pas peur de trucs genre le loup ou le Père Fouettard ou le moniteur des majorettes qui était trop gentil avec les petites filles. Non quand j’étais petite, j’avais peur que la nuit, les sapins se transforment en monstres. Alors bon, ça n’aurait pas été bien grave si j’avais vécu à Wissant au bord de la mer ou bien Place d’Italie, mais voilà, j’habitais dans les Vosges. Et qu’est ce qu’on fait dans les Vosges (à part lutter contre la pluie s’entend) ? On fait des bonbons au miel de SAPIN = y’a BEAUCOUP de sapins = potentiellement BEAUCOUP de monstres. Pour cette raison, j’ai jamais été fan de trucs qu’on fait à l’adolescence style « eh les gars, venez on prend des lampes, des cigarettes et on va camper EN FORÊT ! ». D’ailleurs lorsque j’ai regardé le projet Blairwitch, je me suis dit que si la fine équipe m’avait passé un coup de fil avant, je leur aurait expliqué très simplement POURQUOI fallait pas y aller.
Non mais ça va je vais pas mettre un intertitre à chaque fois bande de fainéants
Aujourd’hui que je vis à Lutèce, j’ai moins de problèmes de cohabitation avec les sapins trans-genres. C’est même l’inverse qui se produit, la forêt me manque comme des raisins secs manqueraient à un Muesli. Si bien que que parfois, instinctivement je vais marcher pieds nus dans l’herbe du bois de Vincennes et je pense que Francis Cabrel fait la même chose quand il veut écrire une nouvelle chanson. La première fois que je me suis vue faire ça, enlever mes balleringes, retrousser mon jean’s et marcher fragile et désinvolte © comme une chanteuse française dans un clip un peu folk, je me suis demandée si j’allais BIEN. « Et quoi encore ? Dans deux mois je porte des sarouels recyclables teints à la racine de genièvre et je vais à des débats sur la possibilité de réhabiliter les calèches à Paris ? » Me suis-je alors demandé. Mais non, ça n’est pas ce qui s’est passé.
Maintenant, quand je vais dans les Vosges, mon bastion, je suis contente de reconnaître la Reine des Près, je pense à Minette Patrick mon chat quand je vois de l’herbe à chat sauvage et j’enfile avec plaisir les chaussures de marches de ma mère (qui sont trop grandes pour moi mais tant pis) pour marcher un peu, mais pas la nuit faut pas déconner non plus. Ce que je veux dire par là, c’est que je suis bien contente d’habiter à Paris parce qu’à Remiremont ma carte UGC ferait une dépression, mais qu’un seul pique nique à Bélué ça vaut DIX MILLE B.I.A + SEIZE MILLE Schwartz + ONZE MILLE Amorino + TREIZE MILLE Little Italy. Point.
La prochaine fois je vous ferai un cours sur les plantes médicinales hahaha